Une chorégraphe en Sixième…

Lundi 10 novembre, les 6èmes 3 recevaient dans leur classe, pendant le cours de français avec Mme Tissier, la visite de la chorégraphe Scarlet Tison dans le cadre du projet « Alors on danse ! »

La responsable du projet, Mme Blettery, leur a présenté ce qui les attendait cette année, notamment en EPS avec le cycle de danse mené par Lisa Brouard et Maëlys Germain avec la chorégraphe Scarlet Tison.

Sur les pas de M. Jourdain, le bourgeois gentilhomme, instruit par son maître de danse, les élèves ont commencé par étudier la famille du mot danse (le vocabulaire et les expressions telles que « entrer dans la danse », « ouvrir la danse ») ; ils ont fait un remue-méninges et élaboré une carte mentale afin de comprendre ce qu’est la danse : une activité corporelle qui permet d’exprimer des émotions et des sentiments, qui amène à s’animer, se calmer, se déplacer, etc. La danse peut être individuelle mais aussi collective, elle est liée à la musique… « Peut-on danser sans musique ? » se sont-ils interrogés.

Ils ont classé les différents types de danse (flamenco, jazz, modern’jazz, classique, contemporaine, folklorique, régionale, rock’n’roll, etc.) et, à l’invitation de leur professeure, se sont même lancés dans une danse bretonne et puis du rock’n’roll.

Lors de cette séance, ils ont surtout découvert le métier de chorégraphe. Scarlet Tison, leur a parlé de ses sources d’inspiration, de sa façon de travailler, de son parcours professionnel et de sa vocation depuis qu’elle avait leur âge. Scarlet Tison a toujours dansé mais n’a pas suivi un parcours académique : elle a d’abord « assuré son avenir » à la demande de ses parents en décrochant un diplôme de styliste-modéliste, ce qui lui a ouvert les portes d’une compagnie de danse (en tant que costumière et danseuse). Elle se sent plus danseuse que chorégraphe mais à un moment elle a eu envie de raconter des histoires.

Une séance pleine de rythme et d’élan !

La classe des 6ème 3 et leurs encadrants

La classe des 6ème 3 et leurs encadrants

 

La danse expliquée au tableau

La danse expliquée au tableau

Les 2ndes 2 et 3 avec Valéry Colin

Don Quichotte au lycée

Don Quichotte au lycée

Le 13 octobre, une projection de la captation d’un ballet classique était organisée à la Rotonde dans le cadre du projet « Alors on danse ! » Il s’agissait de « Don Quichotte » par l’Australian Ballet, dans une mise en scène de Rudolf Noureev en 1972. Les élèves de 2de2 et 2de3 ont ensuite eu la chance de discuter avec un ancien danseur de l’Opéra ; l’un des objectifs du projet est, en effet, de promouvoir des rencontres avec des artistes et des professionnels de la danse.

Valéry Colin, l’intervenant, a participé à de nombreux ballets durant sa carrière et connu personnellement le célèbre danseur étoile et chorégraphe, Rudolf Noureev avec qui il a dansé avant que ce dernier ne devienne son directeur artistique à l’ONP (Opéra de Paris), une institution prestigieuse et immense :  chanteurs, musiciens, danseurs (200) mais aussi techniciens costumiers, administrateurs, etc. En tout plus de 2000 personnes !

Valéry Colin a raconté ses débuts dans la danse, à 15 ans, ce qui est tard (normalement, les élèves entrent dans l’école de danse à 10 ans) puis son parcours et les exigences du métier. Il est rentré à l’Opéra de Paris vers 20 ans dans le corps de ballet. La retraite des danseurs étant, à son époque, fixée à 45 ans, il est ensuite devenu producteur, c’est à dire celui qui gère de A à Z un spectacle.

Une série de questions avaient été préparées en classe (avec Mme Degonde, leur professeure de mathématiques). Certains connaissaient déjà bien le sujet ; une élève a même failli entrer à l’école de danse de l’Opéra de Paris. Les explications ont été agrémentées de quelques mouvements de danse.

En général, les élèves ont trouvé intéressant de voir un ballet et ont compris à quel point il est difficile de réaliser des figures très techniques (le fait de danser sur les pointes, les vrilles en l’air, de tourner sur elles-même, etc.)

Une rencontre qui a enthousiasmé tous les élèves présents !

Valéy colin en démonstration des pas de base

Valéy colin en démonstration des pas de base

 

Une élève danse devant l'écran de projection

Démonstration d’une élève

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2 élèves sont équipés de capteurs par un technicien

Le Bal des Secondes 2

Grand jour pour les Secondes 2, invités en ce jeudi 2 octobre à un bal d’un genre bien particulier : « Le Bal de Paris » de Blanca Li.

« Le Bal de Paris », c’est un spectacle en réalité virtuelle dans lequel le public est invité à vivre une expérience dans un monde virtuel. Ce spectacle, couronné « meilleure expérience VR » à la Mostra de Venise en 2021, fait depuis le tour des grandes métropoles mondiales et a, depuis le 23 septembre, posé ses valises à la Seine Musicale (Boulogne-Billancourt).

Cette sortie constituait une excellente entrée en matière pour le projet artistique « Alors on danse! » qui associe cette année les 2nde 2  aux 6èmes 3 (mais d’autres classes seront encore concernées, comme déjà la 2nde3 par ex.) dans une découverte de la danse classique et contemporaine.

Ce projet, porté par les professeures Claire Blettery (Lettres) et Cécile Girard (Anglais) associe de nombreuse disciplines (dont l’EPS avec le cycle danse de leur programme) et proposera des sorties culturelles, des rencontres avec des danseurs et chorégraphes, un atelier de danse, etc.

Pour cette première sortie, à la Seine Musicale, les élèves et leurs professeurs ont donc enfilé, casques et lunettes de réalité virtuelle ; ils ont aussi été équipés de différents capteurs par les techniciens du spectacle. Et ils ont choisi, un personnage, un avatar qui les a fait entrer dans l’expérience de cette invitation au bal.

Les personnages principaux de l’histoire étaient deux danseurs (des danseurs professionnels) que les spectateurs suivaient dans toutes les scènes, comme les anonymes dans la foule d’un bal. Anonymes, puisque dans cet univers virtuel, les élèves et leur professeurs étaient transformés en des personnages à tête d’animal, habillés des costumes d’une grande maison de couture (avec laquelle Blanca Li a l’habitude de collaborer). Ils pouvaient ainsi danser à la suite des deux personnages principaux  sans craindre le jugement des autres. C’est le principe des bals masqués !… Quelques fois, cependant, on devinait qui était qui par la démarche ou la taille de l’avatar… Même avec les fauteuils, les élèves ont pu danser et oser les pas chassés. Il y avait une excellente ambiance dans le groupe.

Cette expérience inédite a été suivie quelques temps après (lundi 13 octobre) par une rencontre avec Valéry Colin, ancien danseur de l’Opéra de Paris à l’occasion de la diffusion d’extraits du film « Don Quichotte » (captation d’un spectacle de l’ Australian Ballet mis en scène par Noureev en 1972).

 

Une conférence de physique quantique

Ce lundi 13 octobre, une physicienne de l’université de Cergy Pontoise, Lorena Ballesteros,  est venue réaliser  une conférence sur la physique quantique.

Elle a exposé les principales propriétés des particules quantiques : l’intrication, la superposition, la quantification des états de son énergie, à travers l’exemple particulier de l’expérience de pensée du chat de Shrödinger.

Elle a présenté son parcours de chercheuse, sa recherche dans le domaine de la mesure faible en physique quantique, qui vise à comparer les résultats obtenus en mesurant à faible coût en énergie plusieurs fois un phénomène, plutôt qu’une seule fois, à forte énergie.

Elle a parlé  de son engagement en tant que femme  dans la recherche et a insisté sur la préoccupation collective  de rendre le milieu scientifique plus mixte. Nous défendons les mêmes engagements au lycée Toulouse Lautrec.

En cette année internationale de la physique quantique et alors que le prix Nobel de physique vient d’être attribué à un groupe de 3 scientifiques, dont le Français Michet Devoret, dans le domaine de la physique quantique, justement, gageons que cette conférence ait contribué à conforter nos élèves scientifiques dans le choix de leur orientation et ouvert de nouvelles pers

La physicienne Lorena Ballesteros en conférence

 

Contribution de Mme Véronique Naillon

Mozart à la Rotonde

Jeudi 5 octobre à 19h30 avait lieu un concert un peu particulier à la Rotonde. Mathieu Herzog et l’ensemble Apassionato s’étaient donnés pour mission d’ouvrir les élèves aux émotions de la musique classique. Entre les différentes interprétations, le chef d’orchestre donnait au public quelques éclaircissements sur le compositeur du jour (Mozart) et le monde du classique en général. C’est en effet, le principe de leur série de concerts pédagogiques intitulée « Vous trouvez ça classique? ».

Les oeuvres interprétées furent:
Ouverture des Noces de Figaro,
Concerto pour clarinette,
Concerto pour flûte et harpe,
Symphonie n° 40.

Les musiciens et les élèves internes ont proposé de renouveler l’expérience plus tard dans l’année afin de découvrir d’autres oeuvres.

 

 

 

Ici, c’est Para !

Le dimanche 8 octobre, juste avant le lancement de la vente des billets pour les Jeux Paralympiques, avait lieu la deuxième édition de la Journée de Célébration du Sport Adapté.

Cet événement festif dédié à la promotion des sports adaptés et à la rencontre entre les athlètes paralympiques et le public s’est tenu sur la Place de la République à Paris. Plus tôt dans la semaine, certains athlètes avaient rendu visite à des écoles de la région parisienne.

C’est ainsi que vendredi 6 octobre, un champion   handi olympique indien de saut en hauteur, Nishad Kumar s’est retrouvé au gymnase du lycée Toulouse-Lautrec, entouré d’élèves, avides de connaître  ses performances et son parcours sportif autant que personnel.

Nishad Kumar essaie un fauteuil électrique

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Des combats de Sumo épiques

Dans le cadre du programme de technologie, les élèves de 3ème ont programmé des robots pour présenter d’incroyables combats sumos.

Douze robots étaient sur la ligne de départ et il n’en reste plus qu’un. Après des affrontements spectaculaires, la finale a opposé Red bull à Yami.

Et le grand gagnant de cette finale est Yami, le robot sumo de l’équipe B en 3ème 3 (Antufia Maria Théo et Hugo) sur le score de 3-0.

Le 3ème est Athéna et le 4ème est Apollon.

Les gagnants affirment que la clé de leur succès provient des grandes roues de leur robot (qui apportent de la vitesse) et des poids qu’ils ont rajoutés juste avant la finale (qui donnent plus d’ancrage dans le sol et d’inertie).

Cette année, les combats étaient tous très mouvementés et nous félicitons tous les participants… Et leurs robots sumos.

 

Louis Chichereau (6 2)

Les résultats sont en ligne ici :
http://www.tournikoti.com/robots-sumo-ltl-2023

Les vidéos des phases finales ici :
https://tube-sciences-technologies.apps.education.fr/c/tournoi_robots_sumo/videos

 

Un songe

Vingt comédiens sur le plateau pour interpréter les personnages de la cour, ceux d’un monde enchanté et les artisans prêts à jouer une tragédie : celle de Pyrame et Thisbé.

C’est un spectacle total, mêlant musique, lumière et chant qu’ont offert à leur public les deux groupes de 2de, 1ère et Tale le mercredi 7 juin en soirée.

 

Claire Blettery

   

 

Rentrée solidaire avec les élèves du Cameroun

Le lycée participe tous les ans à une collecte solidaire de fournitures scolaires en partenariat avec l’association Solidarité Laïque. Cette association travaille avec une trentaine de pays. Chaque année un pays est sélectionné pour recevoir les dons, Pour 2022, c’est le Cameroun.

La collecte a démarré au retour des vacances de la Toussaint. De nombreuses fournitures ont déjà été collectées ; les élèves déposent leurs dons au CDI, mais aussi des professeurs, des personnels soignants, etc.
Les fournitures scolaires seront rangées pour faciliter l’envoi (classées par genre: stylos, cahiers, classeurs, etc.).

N’hésitez pas à participer !

Exemples de matériel scolaire à apporter

 

« Rencontre » avec un « prix Nobel »

On a beaucoup parlé récemment  d’Annie Ernaux et de son prix Nobel et beaucoup moins de Marie-Aude Murail, autrice pourtant beaucoup plus connue des élèves. Une dizaine de ses ouvrages figurent au catalogue du CDI, dont « Angie », « Oh boy! », »Baby-sitter blues » ainsi que « Simple », une oeuvre phare de la littérature jeunesse adaptée à la télévision en 2011 et étudiée cette année par les 3ème année avec leur professeure de français, Mme Mameli.

En mars dernier, Marie-aude Murail a, de plus, reçu le prix H.C. Andersen. Parfois surnommé, le « petit prix Nobel », ce prix Andersen  récompense tous les deux ans un  auteur ou un illustrateur pour la jeunesse. Fait rare ! C’est la deuxième fois qu’un auteur français est récompensé de ce prix prestigieux créé en 1956 par l’organisation internationale IBBY (International Board on Books for Young People). Pour rappel, le prix Nobel de littérature compte 16 lauréats français.

C’est à l’occasion d’une rencontre sur le thème de la littérature jeunesse à l’INSHEA (Institut national supérieur de formation et de recherche pour l’éducation des jeunes handicapés et les enseignements adaptés) dont Marie-Aude Murail était l’invitée (le mercredi 9 novembre) qu’a eu lieu une première « rencontre » entre  la célèbre autrice et nos élèves.

Après une présentation de Mme Mameli sur le travail réalisé en classe, Marie-Aude Murail a répondu aux questions des élèves enregistrées préalablement en vidéo (c’était un mercredi-après midi, les élèves n’ont pas cours… et puis le colloque ne les auraient pas forcément intéressés !). Les questions très pertinentes des élèves sur le livre « Simple » ont amené l’autrice à dévoiler ses méthodes de travail mais aussi la part personnelle engagée par tout artiste dans son travail. Un moment très émouvant pour la clôture de cette journée d’études… et peut-être une relation à suivre entre le « petit prix Nobel » et nos élèves qui pourrait se concrétiser par une rencontre « en vrai ».

Conférence de Marie-Aude Murail.

 

Conférence du dessinateur Tito, auteur de « Tendre banlieue ».

 

Marie-aude Murail devant le stand présentant ses livres.

 

Les dédicaces de Simple pour les élèves de 3ème année.