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À « l’assaut » de l’Élysée
La classe de 5ème 1 du Lycée EREA Toulouse-Lautrec à l’Elysée le 4 Juillet 2019.
La visite de l’Elysée fut l’ultime moment fort de cette année scolaire 2018-2019 pour la classe de 5èmes 1.
Le JEUDI 4 juillet 2019, à 15h, Paul, Nell et leurs 8 camarades de classe se réunissent sur le Perron de l’Elysée : un moment exceptionnel rempli d’émotions et de fierté.
La visite de quelques salles animée par un guide a permis à nos élèves d’enrichir leurs connaissances historiques de ce lieu prestigieux…
Madame MACRON est venue saluée la classe et cela n’a pas laissé nos élèves indifférents.
Ont accompagné cette classe : Monsieur PETIT, M.ROBIN, Melle MARCINKOWSKI, Gabriel CHANAOUI, Madame LEMENN, Madame CLINCHAMPS, Madame BOURDOIS, Madame MORCILLO, Mme LIMOUSIN.
Un « BEAU et BON MOMENT »
Primés au CNRP
Pour la deuxième année consécutive le lycée a participé au Concours national de la résistance et de la déportation. Dix élèves ont mené une réflexion collective sur le thème national : « Répressions et déportations en France et en Europe, 1939-1945. Espaces et histoire ».
Leur travail a été récompensé par un prix qu’ils ont reçu à la préfecture de Nanterre le 14 juin dernier.
« Ils vous expliquent leur démarche ci-dessous » :
Nous avons choisi d’aborder ce sujet avec la problématique suivante : politiques répressives et dispositif répressif, finalités des répressions et des déportations, espaces de la répression et de la déportation. Dès lors, il s’agissait de montrer l’évolution de l’espace répressif, ainsi que les formes de répressions et leur finalité selon les groupes auxquels elles s’appliquaient.
Très vite, comme notre groupe comptait des élèves de 1ère L, nous avons eu l’idée de nous appuyer sur les témoignages de victimes rescapées ou non de déportation. Il s’agissait de montrer la spécificité des espaces de répression ainsi que leurs formes à partir de témoignages étayés par l’historien ; le travail de l’historien consistant à avérer ces témoignages, dans un travail de fouilles et d’enquêtes.
Le premier enjeu méthodologique consistait d’abord à circonscrire un sujet qui nous semblait très vaste. C’est ainsi que nous avons décidé de restreindre à l’espace français, en tant qu’espace de répression et point de départ des déportations. Il s’agissait de montrer l’opposition entre le territoire parisien, théâtre de l’application des lois anti-juives, et la manière dont les Alpes maritimes ont constitué durant l’occupation italienne, une sorte de refuge pour les victimes des politiques anti-juives, avant de devenir, selon le terme de Simone Veil dans Une vie, une « nasse ». Le second enjeu résidait dans le choix des types de répression, et nous avons décidé de distinguer les déportés résistants des déportés raciaux. C’est ainsi que, puisque la France constituait un point de départ aux déportations, nous voulions ensuite montrer la différence entre l’Allemagne concentrationnaire et l’espace indicible de la solution finale.
Au cours de nos recherches, nous comprenions que les traces des répressions avaient été, dans certains espaces, volontairement effacées ; et nous avons affiché une volonté de recréer par la parole poétique ces espaces vides. L’écriture devenait pour nous l’occasion de combler les vides et de faire de la page poétique un espace symbolique mémoriel ; espaces physiques, espaces symboliques se rencontrant et faisant se croiser les regards des témoins et les nôtres, regards d’hier et d’aujourd’hui, où l’espace intime d’un poème comble l’espace vide, ou l’espace indicible.
Nous avons ensuite choisi notre corpus. Nous sommes partis de nos connaissances, de celles de nos professeurs. L’enjeu consistait à retenir des témoignages variés et complémentaires : des déportés résistants, raciaux (juifs ou tziganes) ; des victimes des répressions, en France, en Allemagne ; des témoins de l’indicible dans les camps d’extermination ; des femmes, des hommes ; des peintres, des écrivains ; un philosophe, un journaliste, un témoin au procès de Nuremberg ; un cinéaste, un photographe documentaire donnant la parole aux témoins… L’éclectisme nous semblait propice sinon à l’exhaustivité, du moins à la multiplicité des points de vue. Notre corpus est présenté et justifié dans l’éditorial de notre journal.
Nous étions dix, ce qui nous permettait de nous répartir le travail. Nous avons très vite décidé de produire un journal, un hors-série constitué d’articles que nous n’avions plus qu’à nous répartir. Ce sont nos affinités qui nous ont conduit à choisir les témoignages. Une phase de recherche documentaire a précédé la phase de lecture des œuvres et de recueil de citations, et ensuite la phase de rédaction des articles. Tout ceci se faisait une heure par semaine au lycée, et les travaux de lecture des œuvres et d’écriture des poèmes se faisaient à la maison.
Le logiciel libre «open source » SCRIBUS était notre outil pour la mise en forme du journal.
Le plus dur est de faire des choix, d’être synthétique, de respecter le calendrier et de maîtriser le logiciel de PAO.
Ce travail est formateur, il a permis de découvrir des œuvres, de réaliser des travaux aussi variés que la recherche documentaire, la synthèse de documents, la problématisation, la construction d’un plan, l’écriture de poèmes, d’articles. Il implique aussi le travail en équipe. Enfin, nous avons mieux saisi ce qu’est le travail de recherche de l’historien.
Parfois, la dureté des témoignages est violente, mais notre production, à l’heure des révisionnismes et autres négationnismes, est utile, pour ne pas oublier, pour lutter contre la tentation de la haine.
Yann-Ael Angelvy, Victoire Connan, Emmanuel Fernandez, Suranjan Jayasundra, Julia Hay, Samy Housni, Matthias Richard, Léa Sasportes, Solenne Tertrais, Lucile Zumsteeg
Prévention avec Olympio
L’association OLYMPIO est intervenue dans l’établissement le 29 Janvier et le 3 Avril sur le thème de l’alcoolisation, ses risques et dangers.
Cette association intervient tous les ans dans notre établissement grâce à une subvention de la MILDECA (ministère chargé de la lutte contre les drogues et les conduites addictives). L’intervention s’inscrit dans le cadre de la santé scolaire : actions d’éducation à la santé et prévention des risques. Nous tenons à remercier OLYMPIO pour son action dans l’établissement, remercier tous les élèves des classes de 3éme et 2nde qui ont activement participé, et remercier la MILDECA pour le financement qu’elle nous a accordé 3 années consécutives.
A noter qu’OLYMPIO intervient également le 18 avril, gratuitement, sur le thème du cyber endoctrinement auprès des classes de 1ére grâce à une subvention de la région Ile de France
Espace partagé
« Espace partagé ! Une collaboration entre lycéens et collégiens »
Les élèves de 1èreL et de 5ème 2 ont travaillé ensemble autour d’un projet commun sur l’espace. Les lycéennes avaient commencé à analyser cette notion dans le cadre du projet « Humanités » et en cours de philosophie, et en cours d’arts plastiques les collégiens y avaient réfléchi en travaillant sur les œuvres de Klimt.
Ensemble les deux classes ont interrogé les notions d’espace libre et d’espace saturé. La professeure d’arts plastiques leur a proposé de multiples expériences pour vivre de manière concrète ces deux types d’espace, pour tenter de les suggérer par des ateliers divers (dessins, mimes, découpage-collage), tout en leur apprenant à les voir à l’œuvre chez des artistes, et enfin les exprimer par la poésie.
Ces « haïkus » (petits poèmes courts) ont ensuite été affichés dans certains endroits insolites du lycée et du collège : par cet affichage chacun était invité à prendre le temps de vivre autrement son parcours dans l’établissement et à ressentir autrement cet espace auquel on est habituellement peu attentif. Ces séances ont également été l’occasion de rencontrer des élèves des autres classes et de partager des moments de complicité dans la création.
Théâtre Montanssier
A la découverte du théâtre Montansier de Versailles
Les élèves de Seconde inscrits en enseignement d’exploration « Arts du spectacle » ont pu découvrir le théâtre Montansier, avec lequel notre lycée est en partenariat, sous un jour nouveau. Le groupe était déjà venu assister à une représentation dans ce beau théâtre à l’italienne.
Lors de cette seconde visite, les élèves ont pu en savoir davantage sur son histoire. Ils ont été accueilli d’abord dans la salle de spectacle : Marie Nicolardot leur a expliqué l’historique de ce théâtre. Fondé par Marguerite Brunet, dite Mademoiselle Montansier, et inauguré en 1777 par Louis XVI et Marie-Antoinette, il a bénéficié de diverses restaurations jusqu’à être inscrit au titre des monuments historiques en 1901.
Les élèves ont pu accéder à l’arrière du théâtre, qui donne directement sur le parc du château de Versailles : c’est cette entrée qu’empruntaient Louis XVI et Marie-Antoinette jusqu’à leur loge, à l’avant-scène côté Jardin, et c’est désormais par là qu’entrent…les décors ! La visite a également permis de découvrir le Foyer, salle de réception qui autrefois était la seule salle chauffée, d’admirer le lustre en cristal qui se reflète à l’infini dans les grands miroirs qui l’ornent. Mais le moment fort pour les élèves a été le temps qui leur a été laissé pour interpréter leur texte (une pièce de Tchékov) dans la salle de spectacle : il leur fallait bien sûr imaginer la présence du public, l’éblouissement et la chaleur des projecteurs, mais ils ont pu entendre leur voix porter dans ce lieu historique.
Ils reviendront en mai à Montansier, cette fois comme spectateurs, pour découvrir l’opéra Bohême, notre jeunesse.